Sur un chantier, tout commence avec une bonne organisation.
Parmi les documents structurants d’un projet, le Plan d’Installation de Chantier (PIC) tient une place essentielle. Trop souvent perçu comme un simple plan logistique, il est en réalité un outil stratégique au service de la sécurité, de la fluidité et de la coordination entre les acteurs.

Quelques points d’attention à retenir, issus de retours concrets du terrain :
- Circulation et accès : quand l’entrée est commune aux véhicules et aux piétons, la cohabitation nécessite une signalisation claire et, parfois, la présence de personnel pour gérer les flux aux heures sensibles.
- Moyens de levage : leur positionnement ne peut être laissé au hasard. Sur des sites contraints ou proches d’éléments sensibles (caténaires, voiries, bâtiments voisins), des marges de sécurité strictes doivent être respectées. Par exemple, une distance minimale de 5 mètres des lignes électriques peut être imposée. La matérialisation des zones interdites de survol est impérative pour prévenir tout risque.
- Manque d’espace : les chantiers urbains ou exigus exigent une logistique précise. Stockage réduit, livraisons à la demande, coordination étroite entre entreprises… chaque mètre carré est compté.
- Signalisation et sécurité : du point de rassemblement aux extincteurs, en passant par les voies de secours, ces éléments doivent figurer dès les premières versions du PIC. Trop souvent, ils sont oubliés ou remis à plus tard.
Mais surtout, il ne faut jamais perdre de vue que le PIC est un document évolutif. Il doit être adapté au fil de l’avancement du chantier, à chaque modification significative. Et à chaque mise à jour, il est indispensable qu’il soit communiqué pour avis à la maîtrise d’ouvrage (MOA), à la maîtrise d’œuvre (MOE) et au coordonnateur SPS.
C’est à ce prix qu’un chantier peut avancer sereinement, dans le respect des hommes, des délais et de la sécurité.
#BTP #SécuritéChantier #PIC #CoordinationSPS #GestionDeProjet #Levage #MOA #MOE #SPS #Organisation